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Le parc de la Tête d’Or

   
Auteur : Olivier Perrin
Editeur : Alan Sutton, collection « Passé simple »
Date de dépôt : août 2007

A l'occasion des 150 ans de la création du parc de la Tête d’or* à Lyon (Rhône), une série d'ouvrages parait en son honneur afin de faire découvrir l'histoire et le patrimoine de ce lieu considéré comme le plus grand parc urbain de France. Il est par ailleurs détenteur du label « jardin remarquable », décerné par le Ministère de la culture et de la communication sur des critères de composition, d’intégration dans le site, de qualité des abords, d’intérêts botanique et historique, d’entretien et de gestion. Fidèle au concept de la collection « Passé simple » des éditions Alan Sutton, ce livre est abondamment illustré d'images d'archives en noir et blanc (plans, cartes postales anciennes, gravures, unes de journaux....) visant à mettre en lumière des sites et des villes à l'importance reconnue dans l'histoire locale. Il passe en revue au fil des chapitres la genèse du parc, le premier jardin botanique et son implantation au parc de la Tête d'or, la construction et l'entretien, les événements forts, les bâtiments et commerces, le lac et le jardin zoologique... La chronologie du site est relatée depuis 1801 (arrêté préfectoral portant sur le règlement du premier jardin botanique) jusqu'à octobre 2006 (ouverture au public de la nouvelle Plaine africaine) en passant par 1857 (ouverture au public) et par 1964 inauguration de la roseraie internationale en présence de la princesse Grace de Monaco. L'histoire du parc est retracée au fil de ses étapes comme le creusement du lac par des canuts sans emplois qui en profitaient pour chercher la fameuse « Tête d'or » d'un Christ faisant partie d'un trésor enfoui soi-disant ici par les Croisés. Une autre légende prétend même qu'un de ces canuts aurait trouvé cette tête devenue aussitôt objet de conflit ; une larme coula des yeux de cette tête de Christ et aurait ainsi donné naissance au lac. Autre étape de cette histoire, au début du XXe siècle, la réalisation des célèbres grilles est racontée toujours argumentée par une iconographie. Parmi les événements importants, l'exposition universelle de 1872, l'exposition coloniale de 1894, l'assassinat du président Sadi Carnot, les travaux du souterrain d'accès à l'île du Souvenir sont retracés.

Au fil de l’histoire, la statuaire est à l’honneur avec des œuvres du parc telles que « La Centauresse et le Faune » d’Augustin Courtet (1847), la statue de « Bernard de Jussieu » face à l’entrée des Grandes serres, le monument des Droits de l'homme de Claude Mouchikhine (1989) [comportant une œuvre originale du graveur Roger Gorindo] ou encore « Ensemble pour la Paix et la Justice », composition en bronze réalisée par Xavier de la Fraissinette, à l'occasion de la venue du G7 à Lyon en 1996. L’iconographie permet, grâce à des vues anciennes voire historiques, d’imaginer un peu mieux l’état d’origine des serres, de l'orangerie, des roseraies, de la vacherie ou du théâtre de Guignol (institution du patrimoine lyonnais) installé dans le parc depuis 1948. D’autres bâtiments sont à l’honneur comme le chalet du parc, le pavillon du parc, le chalet des gardes et l'observatoire. Côté déplacement, le « lézard du parc » est présenté qui, avant d'être le nom du petit train d'aujourd'hui, s'appliquait à une voiture-locomotive avec trois wagons. En effet, le parc génère aussi des activités commerciales comme celle des marchands. La vie et la gestion du parc sont relatées à l'instar des fenaisons au sein des pelouses servant au nourrissage des animaux herbivores. La vie animale est effectivement indissociable du parc comme le prouvent les différentes sources iconographiques montrant paon, pélican, caïman, cerf, daim, éléphant, lama, ours, panthère, zèbre... Plusieurs des scènes illustrées sont même cocasses ou originales comme les balades à dos de dromadaires, un départ de montgolfière en 1985, les grottes en rocailles (aujourd'hui disparues), l'assèchement du lac en 1976, des patineurs sur le lac gelé ou la coupole principale de l'exposition coloniale de 1894. Au fil de la lecture, de nombreux éléments du patrimoine du parc sont dévoilés comme la pirogue en bois datant du IVe ou Ve siècle, le colombier, les roseraies ou le jardin alpin.

Une bibliographie sur le parc complète cette présentation historique avec des références de différents sites Internet liés au parc et à ses activités. En fin d'ouvrage, des photographies en couleurs constituent une annexe et présentent des vues contemporaines du parc où se remarquent l'écureuil, animal y étant très présent, la grille de l'entrée des Enfants du Rhône, le pont japonais dans la Petite Suisse, l'éclairage nocturne de la grande serre lors de la célèbre « Fête des lumières » (8 décembre), le bâtiment des crocodiles, les tulipes dans les massifs printaniers, les bœufs watusi, les zèbres de Grévy...

Pour en savoir davantage sur le parc de la Tête d'or, d'autres lectures sont conseillées à l'instar de celles des livres « Le parc de la Tête-d’Or », « Flâneries au parc de la Tête-d’Or » et « Les animaux du parc de la Tête d’Or ».

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur le parc cité dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur le lien suivant :

Parc de la Tête d’or



© Conservatoire des Jardins et Paysages / août 2008

 
144 pages - 21.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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