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Les jardins du manoir d’Eyrignac

   
Auteur : Catherine Laroze
Editeur : Editions Sud ouest, collection « Nature »
Date de dépôt : 1999

Au cœur du Périgord noir, le manoir d’Eyrignac* à Salignac (Dordogne) possède des jardins parmi les plus connus de France. Ils bénéficient même d'une inscription à l'inventaire des Monuments historiques, d’un « Grand prix des jardins de France » en 1992 (la Demeure historique), de « 2 étoiles » au guide vert Michelin et label « Jardin remarquable », décerné par le Ministère de la culture et de la communication sur des critères de composition, d’intégration dans le site, de qualité des abords, d’intérêts botanique et historique, d’entretien et de gestion.

Ce livret des éditions Sud ouest permet d'en découvrir l'histoire, la composition et le charme. Ces jardins semblant avoir toujours existé ne datent en réalité que de 1960. A cette époque, Gilles Sermadiras de Pouzols de Lile, le père de l'actuel propriétaire, décide de créer un jardin qu'il souhaite depuis son enfance. Il fait appel au concours de deux paysagistes de renom, le Britannique Russel Page (1906-1985) et le Français Tobie Loup de Viane (1934-1986), mais les projets ne correspondant pas à ses idéaux, c'est donc Gilles Sermadiras, lui-même, qui crée ces jardins. Ils remplacent un parc à l’anglaise ayant supplanté les premiers jardins du XVIIIe siècle dus à Louis-Antoine Gabriel de la Calprenède (arrière petit-fils d’Antoine de Costes de la Calprenède qui a reconstruit au XVIIe siècle l’actuel manoir).

Catherine Laroze, philosophe française ayant travaillé à plusieurs reprises sur le thème des jardins [« Une histoire sensuelle des jardins » 1990), « L’âme parfumée des jardins » (1998), « L’âme jardinière » (2004)…], relate au fil des pages l'histoire du lieu et le jardin au quotidien.

Des photographies restituent la très belle lumière caractérisant les lieux, que ce soit en été ou sous la neige et mettant en valeur le vert des plantes taillées, la pierre blonde sarladaise des constructions ou le rouge des pergolas et de la pagode chinoise. Quelques prises de vues nocturnes démontrent encore plus le charme du site. Ces jardins aux végétaux remarquablement taillés en topiaires (cylindres, rampes, spirales, boules…) font oublier qu’ils ont été plantés il y a quarante ans et qu’ils ne mesuraient alors qu’une vingtaine de centimètres de hauteur.

La rotonde de verdure avec son étoile de pisé et la perspective de l’allée des Charmes montrent toute la rigueur géométrique et esthétique d’un lieu emblématique du savoir-faire, de la composition et de l’art de la taille (à raison de quatre interventions annuelles réalisées par quatre jardiniers). Le concepteur et les jardiniers ont alors en commun la passion d’un lieu où le visiteur ne peut rester insensible à autant de maîtrise. Dans les dernières pages, une carte de localisation permet de rendre l'accès facile jusqu'au manoir d’Eyrignac et un plan du jardin dessiné par Patrick Sermadiras contribue à faire mieux comprendre l'organisation du lieu et à situer l’allée des Charmes, l’allée des Vases, le manoir, la chapelle romane, le jardin français, le miroir, les communs, le rond-point, la roseraie…

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur les jardins cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur le lien suivant :

Jardins du manoir d’Eyrignac



© Conservatoire des Jardins et Paysages / novembre 2007

 
32 pages - 4.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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