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Atlasblue.mag n° 9 : « Les jardins de Marrakech »

   
Auteur : Articles d’auteurs variés sous la rédaction en chef de Mathieu Ropitault
Editeur : ASA
Date de dépôt : 2006

La compagnie aérienne Atlas blue est une filiale de Royal Air Maroc (RAM) assurant les liaisons internationales entre les villes de marocaines et différents pays européens. Comme la plupart des compagnies aériennes, elle propose à ses usagers un magazine remis à bord. Celui-ci intitulé « Atlasblue.mag » est bilingue (français et anglais) et proposait dans son numéro 9 de mai-juin 2006 un article à la une sur les jardins de Marrakech (Maroc). L'art de l'irrigation en exploitant les nappes phréatiques et la dérivation d'oueds voisins ont permis à la métropole marocaine de devenir une ville verte. Les canalisations souterraines courent ainsi sur 2000 kilomètres. Parmi ces oasis, le parc de l’Agdal à Marrakech (Maroc) est connu pour ses parcelles plantées de citronniers, orangers, oliviers, figuiers, grenadiers et abricotiers. Le jardin de la Ménara est une palmeraie célèbre pour son pavillon saâdien de la fin du XIXe siècle se reflétant dans son bassin, aujourd'hui animé par un spectacle nocturne, sons et lumières. La palmeraie de Marrakech, bien que réputée pour sa luxuriance, a souffert de la sécheresse des dernières années. Le jardin de Majorelle est sans doute le plus connu des jardins de la ville notamment en raison de la couleur bleue intense ayant assuré la réputation du lieu dans le monde entier. Cette villa a été construite par le peintre Jacques Majorelle (1886-1962). Son atelier a été transformé en musée d'art islamique et le salon de thé est en cours d'aménagement. D'autres jardins méritent un détour comme les jardins anciens de la Koutoubia (mosquée dite « des libraires », au célèbre minaret) ou le plus récent Cyber park Arsat Moulay Abdeslam, proche du centre-ville et notamment équipé de bornes d'accès à Internet. Témoignant d'un savoir-faire ancestral, l'art du zellige est l'objet de l'article suivant. Un menqach (marteau à bout aiguisé) permet de tailler en pièces des carreaux de terre cuite émaillée. Ces morceaux de plus de 360 formes calibrées (carrés, rectangles, triangles, étoiles...) et définies par des noms respectifs permettront de réaliser les fresques murales traditionnelles en mosaïques de sept couleurs (blanc, bleu, jaune, noir, ocre, rouge et vert). Le maâlem, maître artisan, dessine un plan qui servira à constituer le décor souhaité face émaillée contre le sol avant de le lier par du ciment puis de l'apposer sur le mur ou les colonnes du bâtiment. Cet art, grâce à une demande internationale de plus en plus importante et à une politique du gouvernement marocain de mise en valeur de son patrimoine, est promis à un bel avenir, expansion rassurante à notre époque pour un travail manuel. Un autre article présente Bruxelles (Belgique) et notamment son patrimoine vert avec la forêt de Soignes, les serres royales et le domaine de Laeken, les jardins du Pavillon chinois et de la Tour japonaise, le square du Petit Sablon et le parc Josaphat. Le décor bruxellois est aussi à l'honneur avec les nombreux murs peints dédiés au 9e art, la bande dessinée. Attention, ce magazine ne peut se procurer qu’auprès de la compagnie aérienne car il n’est diffusé ni en librairie ni en kiosque.



© Conservatoire des Jardins et Paysages / mai 2007

 
104 pages
     
   
   
   
 
   
 
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