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Le musée de l’Orangerie

   
Auteur : Pierre Georgel
Editeur : Gallimard / Réunion des musées nationaux
Date de dépôt : juin 2006

Après six années de travaux (durée prolongée en raison de la découverte en 2003 de deux tronçons d'une enceinte du XVIe siècle), le musée de l'Orangerie, au sein du jardin des Tuileries* (Paris) et surplombant la place de la Concorde, a rouvert ses portes au public le 17 mai 2006. Ce livre signé de son directeur, Pierre Georgel, est basé suivant le principe « ouvrir, déplier, découvrir », caractérisant les hors-séries de la collection « Découvertes Gallimard ». Ce concept permet, en dépliant plusieurs pages, d'apprécier en grand format des reproductions d'œuvres et en particulier ici celles de toiles conservées au sein du musée. C'est avant tout un musée choisi par Claude Monet, qui prit forme grâce à son ami Georges Clemenceau, pour exposer ses toiles du diptyque des « Nymphéas » dont il a fait don à l'Etat le 12 novembre 1918, lendemain de l'armistice. Le musée est inauguré en 1927. Les 20 toiles sont exposées sous une grande verrière. Deux salles de forme elliptique abritent ainsi l’ensemble mural et les présentent à nouveau, mises en lumière par une lumière zénithale adaptée à leur appréciation. En effet, à la suite d'un bombardement à la Libération, une dalle-béton avec une verrière quadrillée remplace la verrière d'origine et donc la lumière du jour. Aujourd'hui, un éclairage modulé est restitué par deux immenses abat-jour tamisant la lumière. Le rez-de-chaussée est donc consacré à Monet, l'entresol à l'histoire de l'Orangerie et les 1000 m2 du sous-sol aux expositions temporaires et à la collection Jean Walter et Paul Guillaume regroupant 144 tableaux et sculptures. Dans les pages de ce livre facile d'accès, Pierre Georgel retrace l'histoire du bâtiment. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une ancienne orangerie édifiée en 1852 par les architectes Firmin Bourgeois puis Ludovico Visconti pour abriter les orangers du jardin des Tuileries. Elle fait face au musée du Jeu de Paume. Cette orangerie au sein d'un jardin est devenue musée. Cette histoire est illustrée par une succession de photographies de maquettes du bâtiment à différentes époques (1860, 1930, 1970 et 2006). Les visiteurs illustres sont aussi rappelés. Cette orangerie n'est pas seulement l'écrin des « Nymphéas » de Claude Monet, mais aussi celui de la collection Jean Walter et Paul Guillaume rassemblant des œuvres d'art, objet d'une autre ouvrage de Pierre Georgel dans la même collection (« La collection Jean Walter et Paul Guillaume »). Cette collection constituée entre la Grande guerre et le début des années Trente est celle d'un grand marchand de tableaux, Paul Guillaume (1891-1934), dont l'ambition était de constituer le premier musée français d'art moderne. Son œuvre fut poursuivie par sa veuve, Dominica (en secondes noces Mme Jean Walter). Les œuvres principales sont signées Chaïm Soutine, Maurice Utrillo, Paul Cézanne, Auguste Renoir, André Derain, Henri Matisse, Pablo Picasso, Amedeo Maodigliani, Henri dit le « Douanier Rousseau », Marie Laurencin... Ce livre ne peut qu'inciter à visiter le musée. Pour en savoir davantage, il est utile de lire « Les nymphéas » du même Pierre Georgel, « Le musée de l'Orangerie » sous la direction de rédaction de Guy Boyer ou encore « Le jardin de Claude Monet à Giverny » de Fabrice Moireau, trois autres ouvrages présentés sur ce même site Internet. Le mieux restant sans doute de se rendre directement au musée de l'Orangerie ou d'aller voir les nymphéas in situ dans le jardin de la Fondation Claude Monet* à Giverny (Eure).

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur les jardins cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur les liens suivants :

Jardins des Tuileries et du Carrousel

Jardin de la Fondation Claude Monet



© Conservatoire des Jardins et Paysages / février 2007

 
36 pages - 11.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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