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Paris La Défense

   
Auteur : Jacques Bravo, Xavier Richer, Raymond Moretti & Michel Leblanc
Editeur : Altaïr
Date de dépôt : septembre 2005

Il est parfois complexe de s’orienter dans la Défense (Hauts-de-Seine), premier quartier d’affaires européen, surtout que les tours changent de nom en fonction des sociétés s’y succédant, tout en révélant des sièges sociaux établis : « Total Fina Elf », « Gan »... Au-delà de cette considération toponymique, la Défense demeure un lieu méconnu pour son cadre végétal et surtout son parc de sculptures. Ce livre bilingue (français et anglais) de photographies permet de découvrir ce site grâce à des clichés révélant des détails d’urbanisme, d’architecture, de sculptures ou de végétation parmi quelques très beaux dessins de Raymond Moretti (1931-2005) dont la vie fut liée à ce quartier, puisque c'est ici même qu'il continua d'élaborer dès 1973, l’œuvre majeure de son travail : « Le Monstre ». Il est aussi l'auteur du « Pendule » dans le Centre commercial des « Quatre temps » et de l'habillage de la cheminée d'aération décorée par des tubes de différentes couleurs emblématiques du style de Moretti. Parmi les tours, la sculpture occupe une place de choix depuis « La Défense de Paris », sculptée par Louis-Ernest Barrias (1883) et initialement située sur le rond-point de la Défense, à l'origine du nom du quartier d'affaires. Au cours du XXe siècle, plus de 70 œuvres viendront compléter ce cadre artistique comme le « Pouce » de César, la « Fontaine de l'Esplanade » de Yaacov Agam (1975-1977), le « Grand stabile rouge » d'Alexander Calder (1974), les fantastiques « Personnages » de Joan Miró, les « Doubles lignes indéterminées » de Bernar Venet (1988), « Les lieux du corps » de Delfino (1983), les mosaïques de la place des Miroirs de Deverne, « Les hommes de la cité » de Siptrott (1995) devant des cyprès à la sortie de la station de métro « Esplanade de La Défense », la Fontaine de Takis... Certains bâtiments sont également emblématiques à l'instar du CNIT (Centre National des Industries et des Techniques) de Robert Camelot, Bernard Zehrfuss et Jean de Mailly et bien sûr de la Grande Arche de Johan Otto von Spreckelsen. A deux pas, les célèbres « tours nuages » d'Emile Aillaud aux abords du parc André Malraux* à Nanterre participent aussi au décor artistique du lieu. Parmi toutes les tours situées sur Puteaux ou Courbevoie, d'autres sculptures ont été photographiées comme au pied de la tour Manhattan, « Le somnambule » d'Henri de Miller (1983). Celui-ci est en équilibre sur une boule placée en haut de l'édicule de sortie des ascenseurs de la place de l’Iris. Cette place, précédente adresse du siège de notre association, prend une allure presque japonaise au printemps lors de la floraison des cerisiers. D'autres arbres font aussi partie du quotidien des travailleurs de la Défense : tulipiers en automne, bouleaux aux écorces blanches et Lagerstroemia près de la Seine... A proximité de là, le dépaysement est assuré par le parc Diderot* à Courbevoie. Ce panorama photographique permet de découvrir la Défense sous un angle différent, loin des a priori du béton oppressant.

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur les parcs cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur les liens suivants :

Parc André Malraux

Parc Diderot



© Conservatoire des Jardins et Paysages / novembre 2006

 
108 pages - 45.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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