Nouvelle encyclopédie des roses anciennes

Roses galliques, de Damas, centfeuilles, Portland, d'Ecosse, de Banks, de Chine, « thé », Noisette, Bourbon, polyantha, rugueuses, toutes ces roses sont dites « anciennes ». François Joyaux consacre sa vie à ces fleurs et en collectionne dans sa roseraie de la Cour de Commer (Mayenne). Il est aussi le président de la Fédération française de la rose et le vice-président du Comité de la conservation de la fédération mondiale des sociétés de roses. Il est notamment l'auteur de « La rose, une passion française, histoire de la rose en France 1778-1914 » (2001), de « Deux siècles de roses, les créations Guillot » (2003) et plus récemment de « Les roses de l'Impératrice, la rosomanie au temps de Joséphine », un ouvrage également présenté dans cette même rubrique Internet. Il raconte, pour les 1500 roses répertoriées dans cette nouvelle encyclopédie, leur histoire, leur description botanique et horticole, tout en donnant des conseils de culture et de taille qui intéresseront autant les collectionneurs que les amateurs. Ces roses anciennes sont présentées en deux parties dénommées livres « I » et « II », la première consacrée aux roses d'origine européenne et la seconde à celles d'origine asiatique. Utile pour tout passionné des roses, amateur de leur parfum, de leurs couleurs, de leur forme, c'est un ouvrage susceptible d'aider dans le choix de roses pour créer une roseraie, plus modestement un jardin de roses ou tout simplement un massif dédié à ces roses créées avant 1914. Elles se nomment ‘American Beauty’, ‘American Pillar’, ‘Château de Namur’, ‘Cuisse de Nymphe’, ‘Ghislaine de Féligonde’, ‘Gloire de Dijon’, ‘Prince Noir’, ‘Pucelle de Lille’, ‘Rêve d'Or’ ou ‘Sombreuil’. Des encadrés mettent en avant l'histoire da la rose dans notre civilisation et présentent des portraits d'illustres personnalités. Ainsi est évoquée notamment « Rosa gallica » l'ouvrage du médecin lyonnais Symphorien Champier publié en 1514 et dont la vignette sert de logo à l'association française d'amateurs de roses fondée en 1988, dénommée aussi « Rosa gallica », dont François Joyaux est le président. D'autres encadrés sont consacrés aux roses de l'impératrice Joséphine et à son peintre des fleurs, Pierre Joseph Redouté, à Louis Antoine de Bougainville, aux rosières dont la tradition remontrait à Saint-Médard (évêque de Noyon au temps de Clovis) ou encore à Jacques-Louis Descemet à qui François Joyaux a justement déjà consacré un ouvrage intitulé « Descemet, premier rosiériste français » également présenté dans cette même rubrique Internet. Après ces classifications de rosiers, des annexes sont consacrées à la morphologie de la rose, aux principaux obtenteurs du XIX^e siècle et à la plus grande collection française de roses anciennes : la roseraie départementale du Val-de-Marne* à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). Les autres grandes collections d'Europe occidentale ne sont pas oubliées : le jardin de l’abbaye de Mottisfont à Romsey (Angleterre), l’Europa-Rosarium à Sangerhausen (Allemagne) et le Roseto botanico « Carla Fineschi » à Cavriglia (Italie). Un glossaire depuis « A » comme « acicule » jusqu’à « W » comme « wichuraïana » complète cette encyclopédie décidément riche en informations. En dernière partie, figure une très complète bibliographie recensant catalogues de rosiéristes, nomenclatures, ouvrages de l'époque (antérieurs à 1914), périodiques anciens et ouvrages contemporains.

Ce livre a reçu en juin 2006 le « Prix historique » dans le cadre du « Prix Pierre Joseph Redouté 2006 »**.

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur la roseraie citée dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur le lien suivant :

Roseraie départementale du Val-de-Marne

** Pour en savoir davantage sur ce prix décerné dans le cadre du parc du château du Lude* (Sarthe), il suffit d'un simple clic sur le lien suivant :

Parc du château du Lude