Méry-sur-Oise, un château dans l’histoire

Situé en limite d'Auvers-sur-Oise (Val-d'Oise), Méry-sur-Oise est une ville dont le château, inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques et ancienne propriété de Vivendi, est désormais devenu un centre de séminaires.

 Cette plaquette raconte l'histoire du domaine en passant par les d'Orgemont, les Saint-Chamans, Samuel Bernard, les Molé, les Ségur, le syndicat des eaux de l'Ile-de-France, puis la Compagnie générale des eaux, future Vivendi. Le domaine a été racheté par la ville de Méry-sur-Oise en 2004 avec l'aide de la région, du département et de l'Agence des espaces verts d'Ile-de-France.
Louis-Martin Berthault (1771-1823) est intervenu dans ce parc de 27 hectares.
Ce paysagiste a notamment œuvré au parc de la Malmaison* à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), celui du château de Compiègne* (Oise) ou dans l’actuel parc Jean Monnet à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Le parc de Méry-sur-Oise aurait été rénové au milieu du XIX^e siècle par Louis-Sulpice Varé.

En 1986, la Compagnie générale des eaux achète le domaine. Sous l'impulsion de Jean-Marie Messier, le château est restructuré par l'architecte Jean-Michel Vilmotte pour en faire le lieu de séminaires et de colloques du groupe (plans présentés en petit format). Le travail est de grande qualité, alliant l'architecture contemporaine au respect des salles anciennes dont une au remarquable plafond décoré dans le style maniériste de la seconde école de Fontainebleau. C'est dans cette même salle qu'étaient accueillies en mars 2005 les maquettes de jardins de Jacques Hennequin lors du 8^e salon du livre dont le thème était « De la nature apprivoisée au jardin des rêves ». Les deux dernières pages de cette plaquette sont consacrées aux jardins.
Le parc a été réaménagé avec la création de deux bassins asymétriques face au château jouxtant l'église et, en limite du parc boisé, d’un jardin expérimental. Il est dû à Pascal Cribier et à Lionel Guibert sur le thème des rapports des plantes avec l'eau, Vivendi oblige. Il se compose de trois parties distinctes dédiées respectivement à une facette de ces relations : la dynamique, la minéralisation et la thermique. Depuis la procédure de vente de Vivendi, le manque d'entretien ne laisse guère envisager une remise en état à l'identique de ce jardin.
Néanmoins, il est en cours de rénovation comme l’annonçait en février 2005 le programme « Les 4 saisons des jardins, printemps / été 2005 » édité par le Conseil général du Val d’Oise.

* Plus d’informations
Pour en savoir davantage sur les parcs cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur les liens suivants :

Parc de la Malmaison
Parc du château de Compiègne