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Paris, 600 sculptures à ciel ouvert

   
Auteur : Frédéric Tran
Editeur : Bonneton
Date de dépôt : mars 2005

Paris est une ville où la statuaire occupe une place privilégiée. Monuments, fontaines, façades, frontons sont des emplacements de choix.
Ce livre recense 600 sculptures de toutes époques et de tous styles à travers la ville, classées par arrondissement.
Parmi les œuvres présentées, grâce à des photographies en noir et blanc, figurent les renommées, nymphes et lions du Pont Alexandre III ou encore la « Flamme de la liberté » du pont de l’Alma. Celle-ci n’est absolument pas, contrairement à l’idée reçue de certains touristes, un monument à la mémoire de la princesse Diana décédée dans le tunnel passant dessous. Face à la Gare Saint-Lazare, deux œuvres d'Arman (sculpteur disparu le 22 octobre dernier), « Consigne à vie » et « L'heure de tous », illustrent la sculpture contemporaine tout comme le très bel « Arbre des voyelles » de Giuseppe Penone (1999) dans le jardin des Tuileries*.
L'art animalier du XIXe siècle est très présent à Paris avec par exemple « Les lions » d'Alfred Jacquemart au jardin des Plantes*, mais aussi les fontes du parvis du musée d’Orsay : « Le Rhinocéros » du même Alfred Jacquemart, « Le cheval » de Pierre-Louis Rouillard et « L'éléphant » d’Emmanuel Fremiet. Les jardins demeurent des lieux privilégiés pour la sculpture comme le montrent les plans des jardins des Tuileries et du Carrousel* et du jardin du Luxembourg*.
Le jardin Tino Rossi* (dont les œuvres ne sont pas détaillées dans ces pages malgré son statut de « musée de sculptures de plein air ») et le parc Montsouris* sont d'autres lieux où la sculpture occupe une place de choix.
Au sein des jardins parisiens se remarquent notamment l’« Hommage à Jean de La Fontaine » de Charles Correia dans le parc du Ranelagh, les « Chiens de pierre » de René Paris au square Saint-Lambert, « Eve » de Raymond Couvègnes (1938) au parc de la Butte du Chapeau Rouge*, mais aussi la fontaine de l’architecte Louis Visconti et du sculpteur Jean-Baptiste Klagmann du square Louvois, sans oublier dans le square Montholon, la statue « La Sainte-Catherine » de Julien Auguste Lorieux (1925).
Dans le square Samuel de Champlain, se distingue « Le mur aux victimes des Révolutions » d’Augustin-Jean Moreau-Vauthier (1909), représentant un mur criblé d’impacts de balles devant lequel une femme semble vouloir protéger des victimes. La première automobile à essence semble émerger de l’étonnant « Monument à Levassor » de Camille Lefebvre (1907) édifié dans le square Alexandre et René Parodi. Les « Vautours » de Louis Monard (1930) sont aussi une œuvre remarquable du square des Batignolles*tout comme « L’Education maternelle » d’Eugène Delaplanche (1875) dans le square Samuel Rousseau. Statue méconnue, « Le jeune Faune » de Félix Charpentier (1884) est aussi une des belles sculptures du parc Monceau*.
Afin de retrouver une œuvre ou pour connaître l'auteur de telle ou telle sculpture, ce guide de poche est un allié utile pour le promeneur des rues de Paris.

* Plus d’informations
Pour en savoir davantage sur les jardins cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur les liens suivants :

Jardins des Tuileries et du Carrousel
Jardin des Plantes
Jardin du Luxembourg
Jardin Tino Rossi
Parc Montsouris
Parc de la Butte du Chapeau Rouge
Square des Batignolles
Parc Monceau



© Conservatoire des Jardins et Paysages / décembre 2005

 
224 pages - 15.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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