Le bonheur d'être une plante

Patrick Blanc, docteur es Sciences, chercheur au CNRS, est connu du grand public en qualité d'inventeur du fameux « Mur végétal », vu au Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire* (Loir-et-Cher), au jardin des Paradis* à Cordes-sur-Ciel (Tarn), dans la cour de l’hôtel « Pershing Hall » au 49, rue Pierre Charron (Paris, 8^e arrondissement) et sur la façade du nouveau musée des Arts premiers conçu par Jean Nouvel au 55, quai Branly (Paris, 15^e arrondissement).
Cet éternel enthousiaste, à la dorénavant célèbre mèche verte, a déjà publié en 2002 « Etre plante à l'ombre des forêts tropicales » (Nathan), fruit de son expérience et de sa compétence dans le domaine de la flore des forêts tropicales. Ce nouvel essai du botaniste est, pour lui, l'occasion de parler de la forêt, des plantes, mais aussi des hommes. Il met en évidence les trésors d'ingéniosité déployés par les plantes pour survivre et s'adapter à leur milieu en fonction de modifications naturelles ou artificielles. C'est un combat avec des forts, des faibles, de l'ombre, de la lumière, de l'eau, de l'aridité et toujours des astuces végétales d'adaptation aux arbres où ces plantes ont élu domicile, aux rochers qu'elle ont choisi d'escalader.
Outre les talents de conteur de Patrick Blanc, il se révèle poète au travers de quatre poésies. « Idylle chlorophyllienne », « Un peu de botanique », « Le luxe c'est pathétique » et « Marie des cygnes » ont d'ailleurs été mises en musique et chantées par Pascal Héni, dit « Pascal of Bollywood ».

* Plus d’informations
Pour en savoir davantage sur les jardins cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur les liens suivants :

Parc du château de Chaumont
Jardin des Paradis